L'accueil de la petite enfance est-il le parent pauvre des politiques publiques locales ?
En septembre dernier, les puéricultrices de la Ville de La Louvière se mettaient en grève pour protester contre des conditions de travail difficiles dans les crèches et leur impossibilité à garantir un encadrement adéquat pour les enfants accueillis. Dans la foulée, la Ligue des familles menait une campagne de sensibilisation auprès des citoyens quant à l’insuffisance de places d’accueil de la petite-enfance et invitait les citoyens à se manifester auprès des autorités communales.
Il suffit d’interroger de jeunes parents pour se rendre compte du parcours du combattant pour obtenir une place d’accueil pour leurs bébés. Sans solution, les parents doivent opérer des choix professionnels et d’organisation familiale, momentanés ou plus durables pour garder leurs enfants. Pourtant, les Plans Cigogne, gérés par l’ONE, définissent des perspectives d’accroissement de l’offre d’accueil et des moyens complémentaires sont dégagés par la Fédération Wallonie Bruxelles. Cela ne semble quand même pas suffisant.
Cette problématique questionne donc bien au-delà de l’accueil. Elle amène à réfléchir la place de l’enfant dans notre société et singulièrement dans les politiques locales. Elle amène à penser le rôle de levier de développement que peut constituer la mise en oeuvre d’une politique d’accueil globale de la petite enfance en tant qu’outil au service du lien social, de l’épanouissement professionnel ou encore de progrès social et économique.
Cette conférence est organisée par l'Observatoire de l'Action Sociale (OASL) en partenariat avec Vanden Broele et avec le soutien de Centropôle (Fédération des communes de la région du Centre).
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